CSP Versus SPC: Time for Canada to Make Formulation Patents Eligible for Certificates of Supplementary Protection
La Revue canadienne de propriété intellectuelle (RCPI) est une revue professionnelle examinée par les pairs. Elle est envoyée aux plus que 1 800 membres de l'IPIC sans frais et peut être achetée par les non-membres à un frais. Si vous désirez voir les articles inclus dans la RCPI, vous pouvez consulter notre base de données ci-dessous.
Toute personne peut soumettre un article pour la RCPI. Le Comité de rédaction de la RCPI accueille des textes plus courts (2 000 à 5 000 mots) pouvant être inclus dans la section de notes ou encore, des articles plus longs et plus approfondis. La longueur maximale d’un article est de 20 000 mots, références incluses. Les articles peuvent être soumis en français ou en anglais et chaque article devra être accompagné d’un résumé d’une longueur de 150 mots.
Chaque soumission est révisée à double insu : les réviseurs ne connaissent pas l’identité des auteurs et les auteurs ne sont pas au courant de l’identité de leurs réviseurs. De plus, les articles soumis doivent être originaux et ne doivent pas avoir été publiés auparavant ailleurs.
Si vous désirez soumettre un article pour une prochaine édition de la RCPI, veuillez communiquer avec admin@ipic.ca.
Revue canadienne de propriété intellectuelle
Partagez
CSP Versus SPC: Time for Canada to Make Formulation Patents Eligible for Certificates of Supplementary Protection
Numéro : Volume 37
Auteur(e)(s) : Kristin Wall et Clemens Rübel
Résumé :
Les certificats de protection supplémentaire (CPS) visent à compenser les titulaires de brevets pharmaceutiques pour la durée de brevet perdue pendant que les médicaments font l’objet de recherches et d’approbations réglementaires. Le Canada a introduit le Règlement sur les CPS en vertu de la Loi sur les brevets pour respecter son engagement à fournir une restauration de la durée de brevet pour les produits pharmaceutiques dans le cadre de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Les dispositions de l’AECG en matière de restauration de la durée de brevet reflètent généralement le Règlement sur le Certificat de protection supplémentaire (CPS) préexistant de l’Union européenne. Cet article soutient que la première décision du CPS de la Cour d’appel fédérale, dans l’affaire Canada (Santé) c. Glaxosmithkline Biologicals SA, représente un écart par rapport à la législation de l’UE sur le CPS concernant l’éligibilité des brevets de formulation. L’approche plus large de l’Union européenne en matière d’éligibilité des revendications de formulation est plus cohérente avec les objectifs de politique de restauration de la durée de brevet, tandis que l’échec du Canada à reconnaître l’éligibilité des revendications de formulation nie arbitrairement la protection CPS pour des médicaments innovants par ailleurs brevetés. L’article conclut en recommandant que le Canada devrait modifier l’article 3(2) du Règlement sur les CPS pour permettre aux brevets comportant des revendications de formulation de soutenir les CPS pour les premières approbations d’ingrédients médicinaux.